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Mars/Avril
mercredi 3 novembre 2004, par gasgasman

"Il existe pour le pauvre en ce monde deux grandes manière de crever, soit par l’indifférence de vos semblables en temps de paix, ou par la passion homicide des mêmes en la guerre venue." Voyage au bout de la nuit (1932) Céline

(Le rapport aves les GasGas Ec est assez lointain, je vous l’accorde, mais c’est moi le patron !)

Ouais, bon, passons à autre choses. On n’empêchera pas les cons de bombarder...

Je vous avais promis du neuf au mois de février et je tiens parole... avec un mois de retard. C’est pourquoi ce mois ci, exeptionnellement c’est promis, je vous fais le coup du numéro double. Il n’y aura donc qu’un billet d’humeur pour les mois de mars et d’avril. Pourquoi ? Ben comme d’hab, j’ai vraiment pas eu le temps. Entre mon boulot, ma vie de famille et faire de la meule avec les copains, il me reste peu de temps à consacrer à ce site. Et entre aller rouler ou bien jouer les écrivaillons, vous comprendrez aisément que le choix n’est pas bien difficile...

Stage de pilotage

On est allés faire un petit cours de pilotage organisé par Offroad & caux sur une journée. Au passage un grand merci à Nico qui a fait une fois de plus un travail de vrai pro pour la préparation. On avait jamais fait ce genre de chose précédemment et comme on est pas toujours très mélangeables, on redoutait un peu. Et bien on a passé une super journée. Ca se passait sur la (toute) petite spéciale permanente du club, plus une banderolée immense tracée dans un champ pas encore labouré, dans le pays de Caux. Les conditions étaient vraiment idéales, avec du soleil mais pas de poussière et un grip vraiment phénoménal sur les deux roues. Mon pneu avant était super limite mais je n’ai décroché que deux fois de l’avant. Le prof, c’était Romuald Dehays, super sympa et pas prise de tête. Il nous a donné quelques trucs pour aller plus vite en spéciale, en saut et en franchissement, avec exemples à l’appui. Et je peux vous dire qu’avec son 426, il met du gros gaz. Dans l’épingle ci-dessous, il nous faisait une belle dérive de la roue arrière pour arriver bien placé et il ressortait comme une balle. Dans un autre genre, voilà quelques exemples d’un pilotage "moyen" :

On a pas le cul au milieu de la selle, msieur Gasgasman, on tourne autour de l’axe de la colonne de direction et on remet les pieds sur les repose-pieds le plus vite possible. Recommence une fois encore !

Là, à gauche c’est Romuald. Le naze qui va se bloquer sur le tronc, c’est moi. Snif...

Le corps bien en arrière, ce sera pour le prochain tour !

Bref, vous l’avez compris, il y a encore du boulot. Mais m’en fout, comme dit l’un de mes amis, on ne me taxera pas au plaisir !

C’est pas le tout. Et la pratique ?

La semaine suivante, histoire de vous faire baver, on est repartis comme tous les six mois faire quatre jours de moto entre potes. C’était le moment ou jamais de tester mes super pièces racing de la mort de chez LTR et de voir si je méritais l’infâme surnom de "Les Burnus" injustement attribué récemment en raison d’un pilote, disons, fréquemment aléatoire. J’avais réglé ma carburation spéciale LTR pile poil, c’est à dire un peu au pif, monté mon capot de valve au volume plus important (5 BTR, j’peux l’faire.) , mes renforts de radiateurs pour salopard qui se tôle à foison et ma protection d’emetteur d’embrayage. Vous imaginez un peu la chiotte de pro ! Je suis même étonné de ne pas être payé pour rouler tellement qu’elle est belle ma moto. Surtout que histoire de faire taire les mauvaises langues, j’ai toujours les plastoques d’origine, ouais msieur. En tous cas, une super occase de tester live les pièces que Les m’avait envoyé. Et le résultat ? Et bien déjà, pour la permière fois, je n’ai pas banané de radiateur. Bon, comme c’était sec, j’ai pris moins de pelles que d’habitude mais quand même, maintenant je monterai systèmatiquement des protections. Ce n’est pas mon frère à qui l’on réparé en cata le radiateur avec de la soudure à froid qui dira le contraire. Côté protection emetteur d’embrayoire, rien à dire si ce n’est que c’est du costaud. Mais là ou j’ai été vraiment bluffé, c’est par le comportement moteur. J’avais souffert au dernier séjour du déclenchement de la valve qui s’ouvrait trop tôt et d’un moteur qui soit s’étouffait et calait, soit hurlait valve ouverte sans aucune éfficacité. Fini, tout ca, terminé ! J’ai maintenant un gros moteur typé 250 qui pousse dès les bas régimes. La différence est considérable, avec un coffre étonnant pour un 200. Sachant qu’elle marche toujours aussi fort dans les tours, je l’avais testé la semaine précédente sur la spéciale d’Ermenouville, je ne regrette vraiment pas.

Bref, quatre jours de moto avec ses potes, on ne s’en lasse pas. On était juste un peu tristes car notre pilote officiel Gas-Gaston s’est froissé le deuxième jour. Une clavicule et une omoplate dans le dernier chemin de la journée, ca fait beaucoup pour pouvoir continuer à rouler. Si on ajoute les 8 points de suture qu’a subi notre récent holeshoteur à la biture dans le camion, Dominique, ca fait beaucoup de copeaux laissés sur place.

Que ceux qui ne sont pas près à vendre leurs enfants pour faire çà lèvent le doigt !

Oh, les belles couleurs qui vont bien ensemble, on sent l’homme de goût !

Démonstration : avec le matos LTR, ca grimpe... souvent.

A bientôt pour de nouvelles aventures...

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